Li Wikauder
Dans cette vieille maison Västerbottine, très peu de fioritures. Deux jeunes chats endormis sur un divan, un poêle rond en émail blanc, une chambre spéciale pour le mari qui ronfle avec un léger rideau de maille, cinq chambres, pour les enfants à l’étage. Ils sont à l’école Waldorf d’Umeå où chacun développe sa spécialité. L’un aime la magie, donne des spectacles et participe à des stages de cirque, l’autre aime le dessin, fait de véritables frises équestres sur des bandes-papier d’ordinateur… La maison est à eux, pratique, claire et élégante. La mère est sage-femme. Nous parlons des écoles suédoises. Le plus jeune des fils regarde avec admiration dans l’appareil et se met à jouer au modèle, posant tantôt avec une pomme verte, tantôt à califourchon sur un fauteuil, tantôt le nez dans les poils du chat, avec grand naturel et une belle concentration. Il ne manque pas de grâce, nous y prenons tous les deux un grand plaisir.